Chirurgie bariatrique pour qui : Ces dernières années, on trouve que la chirurgie de l’estomac connaît une grande hausse dans la pratique. Dans le but de limiter les complications, il faut noter qu’on a évolué des techniques chirurgicales esthétique pour une meilleure prise en charge et garantir un résultat satisfaisant. La crise sanitaire n’a pas aidé, tant par la sédentarité renforcée lors des confinements, que par le stress et le moindre suivi médical, alors même que l’obésité est un facteur aggravant de la Covid-19.
La chirurgie bariatrique est la dernière solution pour quelques cas de personnes obèses. Cette solution vise à modifier l’anatomie du système digestif afin de réduire la quantité de l’alimentation consommée et d’assurer une perte de poids importante (de 15 à 50 % du poids initial) pour lutter contre les pathologies cardiaques, métaboliques ou articulaires associées. Mais si l’on compte vingt fois plus d’opérations en 20 ans, cette approche n’est pas sans risque. Elle a fait l’objet de mises en garde du ministère de la Santé dans sa feuille de route.
Pour être un bon candidat à la chirurgie bariatrique, il faut avoir un IMC de plus de 40, ou même de plus de 35 en cas d’autres maladies ayants lieu, et être âgé de 18 à 65 ans. Encore faut-il ne pas souffrir d’insuffisance cardiaque importante, ne pas avoir de maladie du tube digestif, ou être dépendant de l’alcool ou autres substances. On devra aussi prouver qu’une prise en charge médicale n’a pas permis de perdre du poids.
Si le candidat se trouve éligible à l’intervention, tout commence au moins six mois avant l’opération. Cet intervalle de temps laisse le temps d’équilibrer une hypertension artérielle et le diabète, de traiter l’apnée du sommeil, etc., pour éviter les complications au moment de l’opération. C’est aussi l’occasion de faire un bilan nutritionnel et de compenser d’éventuelles carences, que l’excès de poids n’exclut pas. On en profite pour reprendre une activité physique par un réentraînement à l’effort encadré.