Subir un bypass : Une fille de confie à propos sa propre expérience. D’aussi loin qu’elle se souvient, elle était grosse. Elle s’est passée obèse morbide depuis son enfance. Avant ses 30 ans, les médecins ont déjà tiré la sonnette d’alarme pour sa santé. Quelques années plus tard, malgré les traitements, elle souffre encore d’une augmentation de tension et devenue difficilement contrôlable pour elle.
La jeune fille a déclaré qu’elle a eu véritablement peur et pour sa première fois, elle a ressenti cette panique par le corps médical et eu l’impression d’être presque en fin de sa courte vie. Elle-même ne voit plus un avenir pour elle à long terme. L’angoisse ne la quittait plus, celle de mourir, de laisser ses enfants orphelins. Cela faisait plusieurs années que sa médecin généraliste la parlait de la chirurgie bariatrique, en douceur. Elle a été la première à la dire que l’obésité était une maladie et qu’il existait des centres spécialisés dans sa prise en charge. La médecin a respecté le refus de la fille mais elle l’a toujours demandé sur l’avancée de sa réflexion. Chaque spécialiste qu’elle a consulté parle de son excès poids, enfonçant le clou. Parfois avec bienveillance, parfois de façon très culpabilisante.
Elle n’était pas encore prête pour l’intervention bariatrique. Cette dernière n’est pas une chose à prendre à la légère. Elle va donc changer le rythme de vie d’une personne et va entrainer quelques problèmes qui peuvent y avoir lieu. Certaines relativement légères, d’autres terrifiantes. On trouve que la patiente de notre histoire élève seule ses enfants, alors subir une opération de bypass lui semblait trop risqué. Elle n’allait pas si mal. Et quand les médecins insistaient, elle a entamé un énième régime pour aboutir au résultat souhaité. Elle a eu déjà plusieurs prises en charge et elle savait exactement quoi faire : pratiquer plus le sport, limiter drastiquement les féculents, supprimer totalement le sucre et le gras.
Après des années qu’elle a fait appel à cette intervention de l’obésité, elle sait très bien combien c’était un danger pour sa santé et qu’elle doit suivre les consignes des docteurs pour arriver à son nouvel aspect souhaité. Mais elle était persuadée de bien faire : les professionnels, les médias, même des inconnus le disaient. Elle s’autorisait une ou deux glaces l’été et culpabilisais. Elle sait à présent qu’elle encore malade et qu’elle n’était pas responsable de son poids en avant.